samedi 20 septembre 2014

Delirium, Livre 1 de Lauren Oliver

Edition : Hachette Collection Le livre de poche jeunesse

Résumé : Lena vit dans un monde où l'amour est considéré comme la pire des maladies. A dix-huit ans, tous les jeunes sont soumis au "Protocole" et subissent une opération du cerveau : aussi, aucun risque qu'ils tombent amoureux, ne se laissent guider pas les sentiments. A quelques mois de ses dix-huit ans, Lena se sent prête. Sans imaginer qu'une rencontre va tout faire basculer.


***


Avis : Ce premier tome a eu deux phases pour moi. La première qui a été très laborieuse et même ennuyeuse et la seconde qui c'est déclanchée sans même que je ne m'en rende compte, super efficace et entraînante.

Delirium nous présente Lena, une jeune fille de dix-sept ans vivant à Portland, dans des Etats-Unis dépourvu d'Amour. En effet, depuis plusieurs décennies l'amour est considéré comme une maladie que l'on éradique de chaque personne lorsque celle-ci atteint ses dix-huit ans.

A l'aube de ses dix-huit ans, Lena passe son Evaluation, un examen qui permettra au Gouvernement de lui présenter une liste de prétendants avec lesquels elle est compatible, ses futurs études et le nombre d'enfants qu'elle pourra avoir. Sauf que voilà, à trois mois de son Protocole, alors que Lena l'attend avec impatience, Lena rencontre Alex, une charmant jeune homme.

La Première chose qui m'a frappé en lisant ce livre, c'est sa ressemblance avec le livre "Promise" d'Ally Condie au niveau du manque de choix des protagoniste dont la société trace et prévoit toute leur vie, leur dit quoi faire et avec qui. Pourtant, d'après mes vérifications (et si elles sont exactes), les deux romans sont sorties à seulement quelques mois d'intervalles donc, peu probable qu'il y ait "plagiat'.

La seconde chose qui m'a frappé, c'est que Lena est encore l'une de ces héroïnes "moyenne" qui se dénigre et franchement, je déteste ces filles. Pourtant, j'ai appris à apprécier Lena. C'est une fille douce, timide, attachante et orpheline qui n'attend qu'une seule chose : que le gène du deliria (la maladie de l'Amour) lui soit retiré pour être heureuse, comme le dit le gouvernement. Ce gouvernement plein de propagande présenté à chaque début de chapitre.

Lena devient une jeune femme plus forte, plus sur d'elle au fil des pages, mais garde tout de même ses doutes, la faisant parfois vaciller. Elle se laisse emporter pas la vie que lui offre sa rencontre avec Alex, mais continue de croire au Protocole ou à douter d'elle tout en remettant parfois ses certitudes en question.

Alex est d'ailleurs un personnage que j'ai bien aimé, sans plus. Il dégage quelque chose, on a envie de lui faire confiance. Malheureusement, sa situation est assez simple et évidente.

Si je me sis laissée porter par ce récit facilement, le cloue du spectacle se situe bien à la fin. Une fin explosive doté d'un cliffenger de folie qui n'apporte qu'une seule envie : se plonger dans le tome deux sans attendre.

Pour conclure, j'ai commencé par avoir peur que ma lecture ne me plaise pas et soit laborieuse, avant de me laisser porter par l'histoire et ses personnages. Un bon récit que l'on aime savourer.

Orbianna 

2 commentaires:

  1. J'ai eu à peu près le même ressenti que toi, après un début un peu laborieux j'ai fini par bien apprécier ma lecture. Delirium n'est sûrement pas la meilleure dystopie que j'ai lue mais ça reste vraiment sympa à lire et puis j'aime beaucoup l'idée de l'auteure avec le monde sans amour.

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    1. C'est exactement ça ! J'ai eu du mal à entrer dedans, mais l'idée est là et c'est sympa tout de même :)

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